Manga et animation japonaise : une vision du monde

conférence-débat à Mont Saint-Aignan
le 18 mars 2003

Intervenants

Jacques Navarro est professeur de japonais à l’INSA de Rouen. Il a vécu de 1976 à 1996 au Japon où il enseignait. Pendant ces années passées au Japon il a pratiqué le théâtre. Il apportera un éclairage sur la société japonaise et ses mutations.

Stéphane Ferrand est journaliste-rédacteur au magazine Animeland qui traite du manga et des films d’animation. Il montrera comment le manga constitue un élément de la culture japonaise et interviendra pour montrer comme cette forme témoigne de la mentalité d’un peuple.

Gildas Jaffrennou est enseignant. Il s’est lancé dans la réalisation d’un site Internet qui s’enrichit régulièrement de contacts et de contributions. Son but est de partager cette découverte qui est devenue une passion. Il apportera un regard de cinéphile.

Vincent Zouzoulkowski traduit des mangas et occasionnellement des jeux vidéos. Il nous rappelle que les films d'animation sont très souvent directement issus des mangas. Il évoquera surtout le manga japonais, ses origines, ses thèmes et particularités dans le monde de la bande dessinée.

 

Le traumatisme de la guerre

Le débat s’ouvre sur la question du traumatisme de la seconde Guerre mondiale et de l’explosion atomique d’Hiroshima, préoccupation qu’on retrouve plus ou moins explicitement dans beaucoup de mangas et films d’animation.

Stéphane Ferrand commence par rappeler, en s’appuyant sur le fait qu’en novembre dernier la Maison de la Culture du Japon a présenté des dessins animés japonais de 1920 à 1950, que le film d'animation préexistait, qu’avant de parler de la guerre il traitait de légendes, de faits traditionnels. Avant Tezuka, on avait déjà de grands créateurs qui ont posé les grandes bases du film d'animation. Dans l’immédiat après-guerre, il prend une coloration de propagande : personnifiant par exemple l’impérialisme américain sous les traits d’un Mickey menaçant et agressif, il y oppose le héros japonais. La critique des américains est évidente. Mais il faudra attendre 50 ans avec le Tombeau des Lucioles avant d’avoir une oeuvre qui traite le traumatisme de face, qui aborde le point de vue de la victime. L’audace de Takahata, le réalisateur, est d’autant plus probante qu’il choisit le film d’animation, un média qui au Japon s’adresse aussi aux adultes. Donc aborder la guerre a permis de donner une dimension plus mature au film d'animation. Etn retour, ce nouveau public amène les réalisateurs à aborder de nouveaux thèmes.

Vincent Zouzoulkowski rappelle que le Tombeau des Lucioles est à l’origine un roman autobiographique. Ensuite il revient sur l’apparition du manga. Comme les comics aux USA et la bande dessinée en France, il apparaît dans la presse. Dans les années 1920-1930, il constitue un moyen d’expression. On peut d’ailleurs suivre l’évolution du support puis l’imprégnation progressive’avec les préoccupations d’un pays qui voit sa puissance militaire augmenter à travers un personnage de manga qui va couvrir plusieurs décennies. Il s’agit d’un petit chien qui devient populaire au moment où le Japon se développe militairement pour se colorer d’un caractère propagandiste (gradé, il monte dans la hiérarchie militaire) jusqu’à disparaître après la Seconde Guerre Mondiale. Cette presse constitue une étape assez dérangeante pour que les historiens la passent sous silence et situent la naissance du manga après la guerre. Pourtant, même si Tezuka a grandement participé à fonder le genre, cette période a été déterminante. Entre 1945 et 1970 on traitera peu de la guerre. Les premiers à le faire adopteront une posture antimilitariste. C’est ce qu’on trouve dans Gen d’Hiroshima qui raconte la vie d’un garçon après le bombardement. Certains dessinateurs ont vécu le drame et clament « Plus jamais çà ». Les choses n’ont changé que ces dernières années, certains mangas faisant par exemple de pilotes kamikazes des héros ou adoptant même un point de vue révisionniste. Ce dernier titre a été publié chez un petit éditeur, à 600000 exemplaires, ce qui, au Japon, n’est pas synonyme de très gros tirage.

Sur ce point de l’édition, Jacques Navarro précise en effet que les Japonais sont de grands lecteurs et que les plus grands journaux tirent jusqu’à 5 millions d’exemplaires voire plus, ce qui est sans commune mesure avec notre pays.
Pour revenir sur l’origine du manga, il avance qu’on pourrait la faire remonter à l’art de l’Okioré qui est une sorte de gravure sur bois « art du monde flottant », et qui est apparu au XVIIème siècle. Ayant influencé les Impressionnistes, il a pu influencer les mangas dans la stylisation des paysages, le rapport à l’espace, les plages de couleurs. Vincent Zouzoulkowski préfère situer la naissance du manga au début du XXème siècle, si l’on s’en remet à sa forme qui fait succéder des cases de dessins.

Gildas Jaffrennou revient sur la question de départ qui interrogeait la manière dont la guerre était abordée. Il insiste sur le fait que bien qu’en effet l’évocation de la guerre ait mis du temps avant d’être traitée dans les mangas, en général, tous les pays concernés par un traumatisme national le taisent longtemps avant de l’évoquer. C’est le cas de l’Allemagne pour la période nazie ou de la France pour Vichy. On pense à des créateurs pour lesquels il a sans doute été difficile d’en parler, comme Miyazaki, dont le père construisait des avions de guerre.

Stéphane Ferrand précise qu’après la Seconde Guerre Mondiale, il faut distinguer deux types de mangas, les premiers ont une visée distractive à destination des jeunes comme Dragon Ball, ils en arrivent à être au centre d’une économie florissante, et les autres qui abordent des thèmes plus difficiles. Pour ce qui est du traumatisme : ne peut-on pas dissocier celui de la guerre, de celui d’Hiroshima ? Pour le second on peut avancer qu’il est de nature différente car la bombe a représenté une destruction de masse, aveugle.

Pour Jacques Navarro, les Japonais ont su assez vite évoquer le drame mais de façon marginale, en choisissant comme expression artistique le théâtre buto. Créé sur les cendres d’Hiroshima, il met en scène des acteurs qui après s’être entièrement rasés, se recouvrent de cendres et qui dans un jeu du silence et de la lenteur symbolisent l’horreur de la catastrophe. Il s’agit d’un exorcisme pour évacuer le traumatisme.

Relation à la nature

Gildas Jaffrennou fait le lien avec le rapport à la nature. Couvert aux deux tiers d’une forêt intacte, le Japon est le seul pays à avoir vécu un tel bombardement. Ce fait entre en jeu dans la manière de mettre en valeur l’environnement dans les films d'animation.
Un auditeur dans la salle intervient pour demander si on n’a pas une vision ethnocentriste d’Européen et si le souci, le rapport particulier à la nature n’existait pas avant Hiroshima. Gildas Jaffrennou répond qu’en effet la religion Shinto est animiste, pour elle tous les êtres ont un esprit, un gami. Cette vision du monde participe dans la relation d’osmose avec la nature, mais on ne peut cependant pas tout expliquer par rapport au Shintoïsme.

Pour Stéphane Ferrand, le Japonais est en effet contraint par les lois naturelles : les catastrophes naturelles, l’insularité du pays et sa topographie qui oblige à se concentrer sur certaines surfaces. Dans les mangas la nature est souvent traitée dans son rapport d’opposition avec l’industrialisation galopante. Il s’agit d’un point de vue particulier car le Japon a développé une industrie florissante.

Jacques Navarro pense que le rapport à la nature est paradoxal car elle est à la fois protectrice, aimée et dévastatrice. On pense aux tremblements de terre, aux tsunamis, typhons, ... La nature est toujours présente, dans une relation d’amour/haine. Le haïku, ce court poème de 17 syllabes est une forme artistique basée sur l’observation instantanée de la nature, dans une forme d’adoration.

La manière dont le traumatisme se traduit

Vincent Zouzoulkowski cite Gen d’Hiroshima. Ce manga raconte l’histoire d’une famille vivant à Hiroshima. Le père est pacifiste et considère que la guerre est perdue d’avance pour le Japon. On assiste à la vie quotidienne d’une famille en temps de guerre avec ce que cela induit de restriction, etc... Arrive le bombardement et les horreurs qui en sont la conséquence. Ici l’horreur est projetée par le dessin en direction du lecteur. L’auteur peint un tableau apocalyptique et détaille les effets dans ce qu’ils ont de plus déshumanisant. C’est une approche qu’on retrouve dans d’autres mangas tels que Akira : Tokyo est détruite et on voit un champignon qui ressemble à celui provoqué par une explosion atomique. S’agit-il de l’évocation évidente d’Hiroshima ? Faut-il, à chaque fois qu’on voit une image d’explosion atomique, l’apparenter à une critique du bombardement de 1945 ? Il faut nuancer le propos car le Japon dispose de l’énergie atomique. Dans ces mangas on peut certes voir une peur de la destruction de masse mais en fait les Japonais craignent peut-être davantage le Big One, le tremblement de terre qui détruira Tokyo.

Pour Gildas Jaffrennou, le traumatisme se manifeste surtout dans les effets physiques qui en sont la conséquence. Par exemple chez Tezuka apparaissent parfois des personnages irradiés. Les auteurs en effet semblent davantage s’intéresser aux effets causés sur les gens. C’est dans la manière dont il affecte l’humanité que le traumatisme est évoqué.

Stéphane Ferrand ajoute que les êtres humains sont toujours au centre des mangas. Gen d'Hiroshima décrit les événements vécus de l’intérieur, et le choc est d’autant plus violent dans l’opposition entre la description d’une vie paisible avant le largage de la bombe et l’exhibition de l’horreur. A sa suite, le Tombeau des Lucioles et Imamura reprennent cette manière de décrire le point de vue de la victime, sans concessions. Akira symbolise ce qu’a représenté le bombardement et cette question sous-jacente : les responsables avaient-ils conscience des dégâts que cela entraînerait ? C’est la double critique d’un monde scientifique fabriquant des armes de destruction massive et de militaires qui les utilisent sans savoir les contrôler. Le manga ne s’intéresse pas à décrire l’événement lui-même mais ce qu’il représente dans l’utilisation de la science à des fins de destruction.

Gildas Jaffrennou interpelle le public, en faisant le lien avec le Château dans le ciel de Miyazaki. La scène où l’arme est déclenchée fait penser à une explosion nucléaire. Mais le cinéaste se demande davantage qui utilise le pouvoir et comment. Il ne condamne pas les armes mais ceux qui les utilisent. La critique des scientifiques transparaît dans Akira ; et le thème du professeur Mabuse se retrouve souvent :un savant fou crée une arme diabolique dont il perd le contrôle, qui tombe dans de mauvaises mains et fait des ravages.

Pour Stéphane Ferrand, il semble que les Japonais ont peut-être davantage la capacité de pointer du doigt et à aborder crûment ce genre de problèmes que nous Européens, alors qu’ils nous concernent aussi bien. Le manga est alors le lieu permettant d’exprimer directement ce genre de préoccupation.

Censure

Gildas Jaffrennou nous amène à la question du lectorat. En effet, si en Europe, aux USA on n’aborde pas ce genre de sujet dans la bande dessinée c’est parce que les créateurs pensent n’avoir à s’adresser qu’à des enfants. On considère qu’on ne doit pas aborder telles choses et montrer telles images. Il faut aussi dire qu’en France on se trouve sous le couperet d’une loi de 1954 sur la censure. Au Japon, la diversité des genres et des thèmes abordés est ahurissante. On y décrit par exemple des histoires d’adolescents, on ne cache pas la nudité, on interdit même pas certains titres au moins de 15 ans.Chez nous on est loin de cette liberté.

Jacques Navarro en profite pour faire allusion au phénomène des Lolita. Dans des villes japonaises des relations assez troubles se sont tissées entre des collégiennes, lycéennes qui jouent les nymphettes séductrices, avec des hommes mûrs, salariés moyens. On retrouve ces personnages dans des mangas teintés d’érotisme, voire dans ceux à caractère pornographique, assez violents et qui donnent une image bafouée de la femme. Le thème de la nymphette en uniforme et qui perturbe l’homme mûr se retrouve aussi dans le manga grand public mais de façon pervertie : dans la manière par exemple de replier sa jupe à mi-cuisse alors qu’elle n’arrive normalement qu’au-dessus du genou. Mais les deux parties jouent de cette relation : les hommes en profitent dans le métro pour laisser leurs mains se balader, les filles se mettent davantage en valeur. Il existe même un marché qui est né de ce phénomène de société : des boutiques vendent des articles de lingerie ayant appartenu à des jeunes filles et les intéressés se les arrachent à prix d'or... Pour ce qui touche à la prostitution, il y a encore un phénomène propre au Japon : des jeunes filles se prostituent non pas pour manger, comme dans d’autres pays asiatiques, mais bien pour se faire de l’argent de poche. Cette pratique a été tolérée pendant longtemps car la majorité sexuelle n’a été fixée à 15 ans qu’il y a peu. On commence tout juste à condamner ce type de prostitution.

Pour Stéphane Ferrand, on ne peut pas concevoir en France ce rapport au sexe car les interdits sont différents. Il faut néanmoins se garder de généraliser ce phénomène à tout le Japon, et le manga n’est pas un genre pornographique. De plus il faut éviter d’assimiler ce que dit le manga à la société elle-même. Cette remarque constitue donc le bémol à notre problématique : on ne peut pas se faire une idée forcément exacte de la culture japonaise à travers le manga et le film d'animation.

La technologie

Est-elle plutôt dénoncée ou approuvée ? Tout le monde connaît la série Albator : son réalisateur, Matsumoto, ne présente pas la technologie comme une arme néfaste mais plutôt comme un outil qui permettrait à l’homme d’accéder à l’harmonie avec la nature. Au contraire, Miyazaki refuse l’industrialisation à outrance. Dans Princesse Mononoké il montre le passage du monde traditionnel animiste au début de l’industrialisation avec ses conséquences néfastes. On a donc des points de vue différents. Bien souvent, les auteurs sont davantage pour une technologie maîtrisée, raisonnée, c’est ce qui explique la fascination pour le robot voire le rêve de devenir soit même robot.

Jacques Navarro souhaite insister sur la fascination des Japonais pour le gadget. Il a remarqué que la population, notamment les jeunes, vivait dans un tiraillement entre tradition et modernité. Technologiquement en avance (les portables par exemple sont beaucoup plus avancés) , on peut penser que le Japon baigne dans une réalité virtuelle, du moins il vit avec les écrans, les appareils sophistiqués.

Gildas Jaffrennou souhaite revenir sur le thème des robots qui constitue un motif assez particulier puisqu’il fusionne l’humain et l’artificiel. La série Goldorak montre bien comme le paradoxe entre tradition et technologie est résolu : il s’agit d’un être humain porteur de valeur profondes qui utilise la plus haute technologie pour les défendre.

Stéphane Ferrand distingue plusieurs grades de robotisation, qui laissent plus ou moins de place à l’humain. D’abord télécommandé, le robot en vient à fusionner avec l’humain dans Evangelion. Avec Astro le petit robot, Tezuka présente avant tout le monde un rapport asimovien. Le problème du rapport de l’homme au robot consiste à savoir quelles fonctions on accorde au robot. Comment l’humain peut-il trouver de l’humain dans le robot ? On trouve ce questionnement chez Tezuka mais aussi chez Spielberg dans Artificial Intelligence. Par ailleurs la confrontation de l’humain à la robotisation et les angoisses touchant à la nature humaine se retrouvent dans le motif de « l’homme augmenté », comme dans Ghost in the shell où Otomo pose notamment la question de l’intégrité du corps humain. Un autre manga, Z, y ajoute la problème du vieillissement de la population. Comme les jeunes se désintéressent de leurs aïeuls, des robots sont fabriqués pour s’occuper d’eux. La question soulevée est de savoir s’il est bon d’avoir recours à la robotique pour pallier à ce genre de problème.

Pour Jacques Navarro, dans le robot on retrouve le souci des Japonais du « geste parfait », trait culturel qui explique aussi les arts martiaux, jusqu’à la cérémonie du thé.

Les Otakus

Les intervenants insistent sur la nécessité de (re)définir ce terme.

Gildas Jaffrennou signale qu’au Japon un otaku est un individu qui présente des symptômes presque pathologiques. Il vit isolé du monde, pour sa passion. Dire « Otaku » c’est parler de quelqu’un de malade.

Vincent Zouzoulkowski indique que c’est un terme que les fans de mangas utilisent entre eux pour se charrier au sens où ils ont parfois le souci extrême du détail, mais le dire dans la rue à quelqu’un est choquant. En France on a associé le mot aux fans de mangas, ce qui est une fausse interprétation.

Au Japon, ça va beaucoup plus loin. D’abord, les otakus sont aujourd’hui souvent amateurs de mangas érotiques ; ensuite il arrive que certains deviennent fous. Enfin il existe un phénomène inquiétant : celui des boucs-émissaires dans les cours d’écoles. Des enfants en rupture sociale subissent les brimades de leurs camarades, ce qui amène parfois au suicide.
Pour autant, il faut nuancer en précisant que le taux de criminalité au Japon est très bas et que le sens de l’honnêteté est bien présent. La psyché est peut-être violente mais elle est évacuée dans le manga, qui permet une sorte de catharsis. Le Japon conserve une image de bon élève mais c’est dans les formes d’expression artistiques que cruauté et violence affleurent. Le Japonais parvient à exprimer ses pulsions, ce qui peut expliquer le taux de criminalité faible. Donc l’otaku est un fanatique ayant la possibilité d’assouvir sa passion plus facilement qu’en France car le merchandising y est plus développé. Dans les multiples magasins spécialisés, il peut trouver toutes sortes de produits dérivés, comme par exemple des clichés inédits de stars. Mais en France on a aussi ce genre de comportements (collections d’objets à l’effigie de-, pélerinages sur les tombes...). De plus, à l’Idole, personnage de showbiz créé de toute pièce tel qu’il est mis en scène dans Perfect Blue, correspond tout aussi bien notre Star Academy. Un marché très vaste a pu se développer autour de cette passion pour un autre que soi. C’est donc le système consumériste qui est plus dense.

Jacques Navarro a cité un Otaku qui était allé jusqu’à dévorer la personne dont il était fan ; Gildas Jaffrennou remarque que dans Le Voyage de Chihiro, le Sans-visage est un peu cette figure de la consommation sans limites, des passions malsaines. Mais il finit par s’en libérer et par retrouver sa sérénité et sa place.

En conclusion, nous avons brassé nombre d’aspects de la culture japonaise à travers le manga et le film d'animation, à partir du plan que nous nous étions fixé. Nous avons pu déceler certaines des préoccupations des auteurs et décrit des particularités toutes japonaises mais qui finalement ne nous sont pas étrangères.
La conférence aurait pu durer encore longtemps mais, contraints par les projections annoncées, nous dûmes nous en tenir là et poursuivre le débat autour d’un verre.

 

Remerciements à Olivier Thomas pour m'avoir autorisé à mettre en ligne cette transcription.

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